Black Dog, les rêves de Paul Nash
Il a peint l’horreur pour s’en défaire
Peintre surréaliste de la première moitié du XXe siècle, Paul Nash a vécu l’atrocité des tranchées de la Première guerre mondiale. Les cicatrices de cette épreuve ont marqué son œuvre à tout jamais.
Auteur de bande dessinée, Dave McKean décide de lui rendre hommage à travers cette biographie fantasmée. Entre réalité et illusion, il explore la fièvre créatrice de l’artiste en se projetant dans ses rêves, hantés par l’image perpétuelle d’un chien noir. Ni malveillant, ni bénin, ce spectre agit comme un présage, un messager, un ennemi... puis un ami.
Grâce à la puissance d’évocation de son dessin, McKean parvient à transmettre, à l’image de l’œuvre du peintre qu’il raconte, les effets dévastateurs et les traumatismes profonds légués par la guerre. Il nous offre une plongée cathartique dans les replis de l’âme déchirante d’un artiste déchiré.
Conçue à l’origine comme un projet multimédia en lien avec les commémoration de la Grande Guerre, cette œuvre majeure est indispensable dans la (re)lecture actuelle des évènements de 14/18.
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