Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel est votre parcours ?
Michaël Sanlaville, 39 ans, auteur, dessinateur de B.D., exanimateur et professeur… beaucoup de casquettes qui profitent à mon dessin. Je suis un amoureux du dessin depuis toujours. Je suis diplômé de l’école Émile Cohl et, après deux ans passés à l’école des Gobelins, je débute ma carrière dans les studios d’animation parisiens tout en faisant de la bande dessinée entre deux productions. C’est en 2012 que je me lance à plein temps sur la série Lastman avec mes vieux camarades d’école Balak et Bastien Vivès. Depuis, j’ai aussi adapté les romans San-Antonio de Frédéric Dard, qui ont bercé ma jeunesse au même titre que Son Goku.
Banana Sioule s’inscrit comme une véritable ode au manga, plus spécifiquement au shônen. Pourquoi ce choix ? Quelles sont vos inspirations ?
C’est évident et logique. Je suis un enfant du Club Dorothée et le manga est venu à moi via l’animation. À 8 ans, je regardais Hokuto no Ken (Ken le Survivant) avec ma petite sœur de 4 ans sur mes genoux, ce n’est pas vraiment du shônen mais c’était pour l’anecdote. Ensuite, les animés tels que Dragon Ball, Captain Tsubasa (Olive et Tom), Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque), entres autres, ont imprégné mon jeune cerveau d’univers incroyables. Puis sont arrivés les mangas d’où étaient tirés ces animés, j’ai découvert leurs auteurs et de fil en aiguille toute une culture qui m’a passionné. Dans les années 2000, je suis passé un peu à côté des phénomènes Naruto et One Piece. Je les redécouvre aujourd’hui avec mon fils et tout autant d’excitation qu’auparavant.