Partout, les océans sont en détresse. Le héros écologiste Paul Watson lance un SOS et prend la plume pour alerter le monde.
En janvier 2016, il y a tout juste dix ans, Paul Watson signait un premier manifeste : Urgence ! Si l’océan meurt, nous mourrons. Ce titre, qui peut sembler outrageusement alarmiste, est en réalité tout à fait cartésien. Les océans, qui souffrent du dérèglement climatique, sont le véritable poumon de la planète puisqu’ils fournissent les trois quarts de l’oxygène que nous respirons. Dans ce nouveau texte, Paul Watson récidive avec un appel aux citoyens et gouvernants à se mobiliser en faveur des océans et de ceux qui l’habitent.
L’année de la mer se termine, les conférences internationales se succèdent et, alors que l’urgence climatique est de plus en plus impérieuse, aucune décision concrète n’est prise. Mais quand on agite les océans et les esprits depuis cinquante ans, on ne baisse pas les bras. Jamais. Alors, le capitaine Paul Watson revient en 2026 avec un nouveau manifeste : SOS océans en détresse !
« Chaque abeille, chaque arbre, chaque ver, chaque zooplancton ou phytoplancton travaille dur pour maintenir l’intégrité écologique de cette planète, pendant que nous, humains, ne faisons que nous divertir aux dépens des autres espèces.
La dictature de notre espèce a été destructrice et elle est en train de mener l’humanité vers une destination absurde : sa propre extinction.
En 1977, j’ai fondé Sea Shepherd dans le but de défendre la biodiversité marine. Nous agissons en nous opposant aux braconniers, en nettoyant les plages, en encourageant un mode de vie végétalien et en répétant constamment et patiemment que si l’océan meurt, nous mourrons !
J’ai également passé ma vie à promouvoir le biocentrisme et à expliquer que pour survivre, nous devons vivre en harmonie avec toutes les autres espèces, conformément aux lois de l’écologie. Je m’engage à trouver des solutions impossibles aux obstacles qui semblent impossibles à surmonter.
À vrai dire, nous n’avons pas le choix. »